• No products in the cart.

L’utilisation de l’amphore pour le vin est certes une pratique ancienne, mais qui revient en force de nos jours. Elle puise ses origines dans l’Antiquité la plus reculée. On en retrouve la trace en Géorgie (des amphores ont été retrouvées datant du 4ème millénaire avant JC), puis chez les grecs et les romains qui en répandront la pratique dans tout l’Empire jusqu’à ce que l’invention du tonneau (moins fragile, moins poreux et contenant des tanins) ne vienne supplanter l’utilisation de son aîné. Pourquoi donc observe-t-on aujourd’hui un regain d’intérêt pour ce type d’élevage naguère tombé en désuétude ? Pour les vignerons, s’inscrivant comme moi dans des pratiques proches de la biodynamie,

La vie de la vigne tributaire de la vie du sol Depuis 2013, le vignoble du Château des Lèbres en Sud Ardèche est conduit en Agriculture Biologique (certifié Ecocert). En ce sens, la logique me pousse à adopter des pratiques culturales et de vinification qui s’apparentent à la biodynamie (calendrier lunaire, décoctions et tisanes, etc). De plus, la majeure partie de mon travail sur mes vignes est réalisé à la main. Cela me permet d’être attentif aux besoins de chacun de mes ceps, tout en évitant le tassement des sols par le passage des machines. La présence d’un couvert végétal sur toutes les parcelles permet une meilleure structure des

  Des Comtes du Roure à l'agriculture biologique en Ardèche L’histoire du village de Banne (labellisé village de caractère), prend sa source dans un temps immémorial. Celle du château des Lèbres y trouve une place importante depuis le XVIème siècle. En 1799, mon ancêtre Henri Colomb, le plus important filateur des Vans et même du sud Ardèche, rachète l’ensemble des terres du fief de Banne à son cousin le comte du Roure. Cela comprend, entre autres, les ruines du fort de Banne et en contrebas, une vaste dépendance : le Château des Lèbres. Les Lèbres signifie les « lièvres » en langue occitane. Depuis que j’ai repris ce vignoble familial, je le

  1570… C’est avant tout une année, date à laquelle le seigneur de Banne fit ériger, sur l’ancienne forteresse féodale de notre patrie bannarde, un vaste château à la mode de son temps. Au même moment, en contrebas, aux Lèbres, une bâtisse non moins impressionnante vit le jour. Celle-ci, coiffée de son noble pigeonnier à girouette, devait quelques siècles plus tard, échoir à l’un de mes ancêtres, Henri Colomb, qui, avec ses descendants, en feront l’ensemble harmonieux que l’on connait aujourd’hui. 1570…. C’est aussi une cuvée résultant d’une méticuleuse réflexion qui m’a mené à réaliser l’assemblement de plusieurs techniques. Le socle est avant tout le choix de la plus qualitative de

Nos jeunes plants de l'année nécessitent des soins tout particuliers, dont le bêchage manuel. Cette tâche difficile et très physique, surtout sous les fortes chaleurs actuelles, est pourtant primordiale car elle a pour objectif de limiter les risques de maladies accrues par un enherbement trop développé sous la vigne, d'enlever la concurrence de l'herbe qui pourrait prendre les nutriments du sol nécessaires à la bonne croissance de la vigne. Ainsi, chaque plant est bêché à la main, et ce plusieurs fois dans la saison, en son pied pour le dégager de toute herbe. Nous faisons le choix de réaliser cette étape manuellement à l'aide d'une houe

  Retirer les pampres est un travail long et fastidieux que nous faisons intégralement à la main. Certains cépages comme ces Merlot sont encore plus capricieux, et leur besoin de se faire remarquer nous oblige à éliminer les rejets qu’ils produisent de façon insistante : Il faut repasser jusqu’à trois fois dans la saison.  L’épamprage est primordial car les pampres sont des concurrents indésirables aux rameaux fructifères. De plus, poussant généralement aux pieds des ceps de vigne, ils sont à proximité du sol et donc de l’humidité.  Cela favorise grandement la circulation des maladies notamment en ces périodes de pluies répétées. Une des conséquences d’un manquement à ce travail